Apprentissage et mobilité à l’étranger, c’est possible !
Julianna, apprentie en première année « BTS Support à l’Action Managériale » au lycée Montchapet à Dijon, est partie un mois à l’étranger par le biais du CFA de l’Education nationale en Bourgogne, qui propose et finance intégralement cette opportunité à ses apprenti.e.s. Elle a rejoint la Grèce et plus particulièrement la ville de Thessalonique pour forger ses compétences en Ressources Humaines, au sein de l’entreprise Job Trust.
Elle nous parle de cette expérience enrichissante !
Julianna, peux-tu te présenter ?
J’ai 21 ans, je suis apprentie en première année de BTS « Support à l’Action Managériale » (SAM) au lycée Montchapet à Dijon et en alternance à la SNCF – Gares et Connexions, à Dijon également.
Comment as-tu découvert la mobilité ?
Avec Louise, référente mobilité au CFA de l’Éducation nationale en Bourgogne qui est intervenue lors d’un de nos cours pour nous présenter cette opportunité. Elle fait la promotion de la mobilité, mais pas que. Elle est également présente avant, pendant et après notre mobilité pour nous accompagner tout au long de cette expérience.
Pourquoi vouloir partir faire un stage à l’étranger ?
J’ai voulu développer mes capacités linguistiques et découvrir aussi les différences culturelles par rapport à la France.
Etes-vous nombreux à être partis à l’étranger ?
C’est une opportunité, mais ce n’est pas obligatoire. Cette année, nous ne sommes que deux apprenties dans ma classe et je suis la seule à avoir profité de cette mobilité à l’étranger.
Comment as-tu démarré tes recherches de stage ?
J’avais pris contact avec des camarades de deuxième année de BTS, qui étaient, pour certaines, déjà parties en stage. Malheureusement, les recherches n’étaient pas concluantes ; j’ai donc procédé à une investigation sur internet, mais j’ai ensuite obtenu une offre de stage via Louise, référente mobilité. Après avoir envoyé ma candidature, j’ai été retenue pour ce stage.
Parle-nous de ta mobilité (où, quand, ville, missions, difficultés, retours d’expérience, etc.)
Ma mobilité s’est déroulée à Thessalonique, ville portuaire grecque dans le golfe Thermaïque, sur la mer Égée et deuxième ville la plus importante, après Athènes, la capitale. Je suis partie du 31 mars au 30 avril 2025. J’avais pour missions de trier les CV qu’on recevait chaque jour, de rédiger les contrats en anglais, en grec et en roumain, aidée d’un logiciel de traduction.
Je n’ai rencontré aucune difficulté particulière ; j’ai été très bien accueillie et on a répondu à toutes mes interrogations. Grâce à ce stage, j’ai développé des compétences linguistiques, notamment en anglais, de l’autonomie et des compétences en Ressources Humaines et particulièrement en élaboration de contrats.
Recommanderais-tu cette expérience professionnelle à l’étranger ?
Oui ! C’est une très belle expérience qui permet de se retrouver avec soi-même, d’acquérir de l’autonomie, même si j’étais déjà autonome avant, mais en tous cas, j’ai appris à m’adapter à des situations inconnues auparavant.
Quels conseils donnerais-tu à un.e apprenti.e qui n’ose pas se lancer dans cette aventure ?
Il ne faut pas hésiter à se lancer, car c’est une très belle aubaine que vous ne rencontrerez probablement plus dans votre scolarité.
Et maintenant, quels sont tes projets ?
Poursuivre mes études, notamment ma deuxième année de BTS et ensuite faire une licence en Ressources Humaines, car grâce à ce stage, je sais que c’est un domaine qui me plait et dans lequel je souhaite travailler.
Merci à Julianna pour son retour d’expérience. La mobilité est un atout certain pour développer soft skills et hard skills et valoriser ainsi son CV !
